30.6.15

Stop torture

C’est le nom qu’a choisi l’ONG Amnesty International pour sa campagne mondiale de lutte contre la torture

A l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, la section espagnole d’Amnesty international s’est mobilisée du 24 au 26 juin 2015.

La pratique systématique de la torture en Ouzbékistan place le pays en situation de violation flagrante de la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les membres d’Amnesty International se sont mobilisés dans différents pays pour alerter l’opinion publique sur :
      les victimes de tortures en Ouzbékistan;
      les prisonniers de conscience ouzbékistanais;
     — la situation des détenus;
           — les raisons pour lesquelles les citoyens de ce pays émigrent et demandent l’asile;
          — les retours forcés en Ouzbékistan comme violation de l’article 3 de la Convention des Nations unies contre la torture « Aucun Etat partie n'expulsera, ne refoulera, ni n'extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu'elle risque d'être soumise à la torture. » 

Alors que les membres d’Amnesty International, présents dans différents pays, connaissent les conditions de détention des activistes de la société civile emprisonnés, ils ont discuté pendant ces trois jours des raisons d’une telle situation, et ont essayé de définir la meilleure voie pour obtenir leur libération en faisant valoir le droit international et en usant de l’influence de leur pays.

Le 25 juin, j’ai discuté avec des journalistes de différents médias espagnols, et j’ai eu l’occasion d’intervenir à Madrid devant des collègues avocats et juristes. A l’issue de notre rencontre, nous avons pris unanimement la décision de nous adresser aux autorités ouzbékistanaises pour les informer que nous étions prêts à instaurer une coopération professionnelle avec elles afin d’éradiquer complètement la pratique de la torture. Les participants ont également exprimé leur vive inquiétude concernant Mourad Djouraev, Muhammad Bekjanov, Isroil Kholdarov, Azam Formonov et beaucoup d’autres prisonniers de conscience.

Le lendemain, une rencontre fut organisée au ministère des Affaires étrangères à l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Les diplomates espagnols ont été informés de la situation des droits de l’homme en Ouzbékistan, et ont fait part de leur prise de position active le 18 juin au sein de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe lors des discussions suscitées par la lettre du prisonnier politique Azam Farmonov et les mauvais traitements subis par l’activiste des droits de l’homme Elena Ourlaïeva lors de sa détention.

Ils ont écouté avec intérêt l’exposé sur l’application de l’article 221 du Code pénal d’Ouzbékistan (« refus d’obtempérer aux exigences légales de l’administration pénitentiaires »). Cet article permet aux autorités de maintenir en détention les opposants politiques de facto à vie. Ils ont également fait part de leurs inquiétudes concernant l’utilisation abusive des mandats d’arrêts émis via Interpol en violation des articles 2 et 3 des Statuts d’Interpol (interdisant de poursuivre des personnes pour des motifs politiques ou religieux).


Dans la soirée du 26 juin, une action fut organisée dans le centre de Madrid en soutien à Muhammad Bekjanov, ancien rédacteur en chef du premier journal d’opposition Erk. De nombreuses personnes ont signé à cette occasion une pétition pour demander sa libération. Muhammad Bekjanov est en prison depuis plus de 16 ans. Sa peine d’emprisonnement a déjà été prolongée à deux reprises. Dés les premiers jours de son incarcération, il avait été torturé pour avouer des crimes qu’il n’avait pas commis, et témoigner contre son frère Muhammad Salikh, chef du parti politique d’opposition « Erk ». Ce dernier vit en exil depuis plus de vingt ans et sa vie est constamment menacée. Il a ainsi survécu à une tentative de meurtre, a été à plusieurs reprises suivi et reçoit souvent des menaces. Il doit régulièrement faire face à des provocations, tandis que ses proches, qui habitent en Ouzbékistan, sont soumis à de fortes pressions psychologiques. Voici comment le régime punit cette famille qui a osé exprimer ses opinions. Et c’est à ce prix que les citoyens d’Ouzbékistan défendent leurs droits et leurs libertés, inscrits dans la Constitution de leur pays. Les bénévoles d’Amnesty International ont expliqué toutes ces choses aux passants et leur ont demandé de donner leur voix pour la libération de Muhammad Bekjanov en signant la pétition. Ils ont également créé des installations et des mises en scène théâtrales en s’inspirant de l’histoire de M. Bekjanov et de sa famille, ainsi que de la lettre des prisonniers.  Des bénévoles ont mimé des actes de violence, utilisés par les enquêteurs et les gardiens de prison. En imitant des gémissements et des appels à l’aide au nom des victimes de la torture, les bénévoles ont interpellé les passants en leur demandant de ne pas rester indifférents et de participer à leurs actions. En deux heures, près de 1000 signatures ont été récoltées. Mais ce qui m’a le plus touché a été de voir les réactions des Espagnols qui entendaient pour la première fois l’historie de la vie de Muhammad Bekjanov.

Au nom des volontaires d’Amnesty International et de tous les Espagnols avec qui j’ai discuté pendant ces trois jours, j’exprime tous nos sentiments de soutien et de solidarité envers la famille de Muhammad Bekjanov et tous les activistes de la société civile d’Ouzbékistan.

Il est inadmissible de taire les violations des droits de l'homme. Être silencieux – c'est accepter les crimes commis contre l'humanité par le régime du dictateur Islam Karimov.

Je vous demande à vous tous qui lisez nos articles : soutenez notre action pour la libération de Muhammad Bekjanov. Ci-dessous le lien pour signer la pétition sur le site d'Amnesty International: https://www.es.amnesty.org/actua/acciones/uzbekistan-tortura-jun15/

En vous remerciant tous par avance pour votre soutien,

Nadejda Atayeva



26.6.15

Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture: les personnes privées de liberté en Asie centrale fréquemment soumises à l’électrocution, à la suffocation, au viol et aux coups


A l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, les organisations centre-asiatiques et internationales de défense des droits de l’homme appellent les gouvernements de la région à s’engager à mettre fin à l’usage de la torture et de rendre justice aux victimes. Des mesures concrètes doivent être prises, comprenant le respect du droit d'accès à un avocat garanti aux détenus immédiatement après leur arrestation, la mise en place de mécanismes indépendants d’investigation des cas présumés de torture, et - pour le Turkménistan et l’Ouzbékistan - l'octroi d'invitations permanentes à tous les titulaires de mandats relatifs aux procédures spéciales des Nations unies, notamment au Rapporteur spécial sur la torture.

En Asie centrale, les victimes de tortures craignent souvent de porter plainte de peur de subir des représailles, et n’osent pas chercher assistance auprès des groupes de défense de droits de l’homme. Depuis le début de l’année 2015, les coalitions des ONG luttant contre la torture au Kazakhstan, au Kirghizstan et au Tadjikistan ont enregistré respectivement 45, 98 et 20 nouveaux cas de torture et de mauvais traitements. Après sa visite en 2003 en Ouzbékistan, le Rapporteur spécial a conclu que l’usage de la torture était « systématique » dans le pays, et nous estimons que cette pratique continue de prévaloir à grande échelle. L’absence de contrôle et de suivi publics effectifs à tous les niveaux rend extrêmement difficile toute tentative d’évaluation précise de l’étendue du problème. Cependant, de nombreux témoignages d’anciens détenus, de détenus et de leurs familles indiquent que le recours à la torture et aux mauvais traitements fait toujours intégralement partie du système de justice pénale. Entre 2011 et mai 2015, l’Association Droits de l’homme en Asie centrale a reçu d’Ouzbékistan 154 allégations de torture et de mauvais traitements commis avant et après la tenue du procès. En raisons de la nature répressive du régime, aucune organisation de défense des droits de l’homme ne peut opérer au Turkménistan, et il est impossible d’évaluer exhaustivement la situation relative à l’usage de la torture. Les autorités persistent à nier tout recours à la torture dans leur pays, et à notre connaissance, personne n’a jusqu’à présent été inculpé sur la base de l’article relatif à « la torture » qui a été ajouté au Code pénal du Turkménistan en 2012. Cependant, des activistes en exil ont été informés d’accusations fondées de tortures commises à l'encontre de différents individus suspects ou condamnés dans des lieux de détention.  

Pour plus d'informations, lire le communiqué de presse publié conjointement le 26 juin 2015 par l'Association Droits de l'homme en Asie centrale (France), le Comité Helsinki pour les droits de l'homme (Pologne), l'ONG International Partnership for Human Rights (Belgique), les Coalitions d'ONG luttant contre la torture au Tadjikistan, au Kirghizistan et au Kazakhstan, le Comité Helsinki de Norvège, l'Initiative turkmène en faveur des droits de l'homme et l'Association des avocats indépendants du Turkménistan.


18.6.15

Biélorussie : arrestation de l’activiste tadjikistanaise Chabnam Khoudoïdova, membre du « Groupe 24 »

Activiste au sein du mouvement d’opposition tadjikistanais , le « groupe 24 », 
Chabnam Khouïdodova est recherchée par Interpol et risque d’être expulsée vers le Tadjikistan.

Le 15 juin 2015, Chabnam Khoudoïdova, citoyenne tadjikistanaise, a été arrêtée alors qu’elle franchissait la frontière entre la Russie et la Biélorussie. 


      Chabnam Khoudoïdova 
Chabnam Khaïroulloïevna KHOUDOÏDOVA est née le 20 décembre 1986 en république socialiste soviétique du Tadjikistan, à Koulob (Sud du pays, 3ème ville par sa population). Elle a une fille (mineure).

Chabnam Khoudoïdova soutenait activement les idées de l’opposition politique au Tajikistan sur les réseaux sociaux, et défendait la nécessité d’y mener des réformes démocratiques.  Elle participait également autant qu’elle le pouvait à des actions humanitaires en soutien à des migrants tadjikistanais, partis de leur pays pour des raisons économiques. 

Depuis le jour de son arrestation, elle est en maison d’arrêts à Brest (près de la frontière polonaise). Elle est maintenue en détention à la demande du Tajikistan qui l’accuse d’être membre d’une association de malfaiteurs, en violation avec l’article 37 du Code pénal du Tadjikistan.

En janvier 2015, un mandat d’arrêt a été émis contre elle et sa maison a été perquisitionnée, tandis que sa mère et tous ceux, avec qui elle gardaient contact au Tadjikistan ont été interrogés par les forces de l’ordre. Tout cela s’est passé juste après l’extradition de Russie de Maksoud Ibraguimov. Fondateur et président du mouvement « La jeunesse du Tadjikistan pour la Renaissance du Tadjikistan », M. Ibraguimov était membre de la direction de la coalition des forces d’opposition « Le Nouveau Tadjikistan », dont fait partie le « Groupe 24 ». Porté disparu à Moscou, le 20 janvier, il aurait été aperçu juste après au Tadjikistan. Depuis, sa situation est inconnue. 

Ces dernières années, Chabnam Khoudoïdova a vécu en Russe. Cependant, elle a été récemment informée de la préparation de son enlèvement. Ces craintes étaient justifiées : au cours de l’année précédente, de nombreux partisans du « Groupe 24 » avaient été kidnappés, tandis que le président du mouvement Oumarali Kouvatov avait été tué par balle à Istanbul en mars 2015 sur ordre des services spéciaux tadjikistanais. 

En octobre 2014, le Tajikistan a reconnu le «Groupe 24» comme étant une organisation «extrémiste». Beaucoup d’élément tendent à prouver que c’est un énième acte de persécution politiquement motivé envers les opposants du régime. 

Le 12 juin 2015, Chabnam Khoudoïdova se rendait en Biélorussie afin d’y demander le statut de réfugié auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés.

L’Association Droits de l’Homme en Asie Centrale - AHRCA est particulièrement inquiète face à la menace d’extradition vers le Tajikistan qui pèse sur Chabnam Khoudoïdova. Pour avoir exprimé publiquement ses opinions sur les réseaux sociaux, Mme Khoudoïdova risque au Tadjikistan d’être torturée, et condamnée à une peine de prison pouvant aller jusqu’à vingt ans. 
Nous exhortons :
            — la représentation du Haut Commissariat des Nations unies en Biélorussie de s’entretenir avec Chabnam Khoudoïdova et d’examiner sa demande d’obtention du statut de réfugié en conformité avec Convention des Nations unies relative au statut des réfugiés.
            — le gouvernement de Biélorussie de respecter l’article 3 de la Convention contre la torture, stipulant que toute extradition d’une personne vers un pays où elle risque d’être soumise à la torture est interdite. 

L’AHRCA a déjà informé le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autre peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et les organisations internationales de défense des droits de l’homme de la situation de Chabnam Khoudoïdova. 




Pour plus d’information, lire les précédents communiqués de l’AHRCA à ce sujet: 
         — «Turquie: l’opposant politique Oumarali Kouvatov tué par balle à Istanbul», 05.03.2015;
         — «Arrestations d’activistes tadjikistanais  et disparition de Maksoud Ibraguimov à Moscou», 26.01.2015;
         — «Turquie: le président du «Groupe 24 » Oumarali Kouvatov menacé d’extradition», 13.01.2015;
         — «Turquie: arrestation président du «Groupe 24» Oumarali Kouvatov», 20.12.2014;
         — «Russe: tentative d’assassinat contre l’opposant politique tadjikistanais Maksoud Ibraguimov», 01.12.2014.






11.6.15

Le journaliste Muhammad Bekjanov doit être liberé immédiatement!

A l’approche de la visite en Ouzbékistan du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon, le 12 juin 2015, Reporters sans frontières (RSF) et l’Association Droits de l’homme en Asie centrale appellent les autorités ouzbèkes à remettre immédiatement en liberté Muhammad Bekjanov. Ce journaliste âgé de 60 ans, dont plus de seize derrière les barreaux, a reçu le prix de Reporters sans frontières pour la liberté de la presse en 2013.
Ancien rédacteur en chef du principal journal d’opposition ouzbek, marié et père de trois enfants, Muhammad Bekjanov figure parmi les plus anciens journalistes emprisonnés au monde. Au début des années 90, à la tête de la rédaction d’Erk (Liberté), il avait tenté d’ouvrir le débat sur tous les sujets tabous : catastrophe écologique de la mer d’Aral, recours au travail forcé dans les champs de coton, économie exsangue... Il est rapidement devenu la bête noire du président Islam Karimov, qui mettait alors en place le régime autoritaire sur lequel il règne toujours aujourd’hui.
Une série d’attentats à Tachkent en 1999 a servi de prétexte à ce dernier pour achever de faire taire les critiques : comme de nombreux militants démocrates, Muhammad Bekjanov a été jugé complice et condamné à 15 ans de prison. Une réduction de peine a été prononcée en 2003, mais quelques jours avant le terme de sa détention, en février 2012, le journaliste a été condamné à quatre ans et huit mois supplémentaires pour “refus d’obtempérer aux exigences légales de l’administration pénitentiaires” (article 221 du code pénal). Son collègue Yousouf Rouzimouradov, arrêté en même temps que lui, croupit lui aussi toujours en prison.
  • Empêché de voir son avocat

Les autorités empêchent aujourd’hui Muhammad Bekjanov de rencontrer son avocate, Polina Braunerg. Lorsque cette dernière s’est présentée à la prison avec son autorisation de rendez-vous, le 29 avril 2015, elle s’est vue répondre que le journaliste figurait sur la “liste noire” du Service de sécurité nationale (SNB) et qu’on ne pouvait lui donner aucune information à son sujet. “J’ai attendu de voir mon client pendant plus de cinq heures, sous une chaleur de 38°C, mais on n’a même pas cherché à m’expliquer où il se trouvait”, rapporte Polina Braunerg.
Reporters sans frontières et l’Association Droits de l’homme en Asie Centrale sont extrêmement préoccupées par cette nouvelle marque de mépris pour les droits du journaliste. “Il est urgent que Muhammad Bekjanov ait accès à une aide médicale et juridique, souligne Nadejda Atayeva, présidente de l’Association Droits de l’homme en Asie centrale. Ses conditions de détention ont gravement altéré son état de santé et nous craignons qu’elles ne lui soient fatales.”
“Près de seize ans après sa première condamnation, il est inacceptable que ni le journaliste, ni ses proches, ni même son avocat ne soient encore en possession des décisions de justice rendues à son encontre”, ajoute Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de Reporters sans frontières.
Les autorités ont fait de Muhammad Bekjanov un otage. Son frère, le célèbre opposant et poète Muhammad Salikh, était le seul adversaire du président Islam Karimov aux élections de décembre 1991. Officiellement crédité de moins de 13% des voix, il aurait d’après des observateurs indépendants remporté la majorité des voix. Une manifestation étudiante en sa faveur a été réprimée dans le sang et les journaux d’opposition ont rapidement été fermés.
  • Soumis à la torture, privé de soins

Depuis son arrestation, Muhammad Bekjanov a fait l’objet de tortures répétées. Dès la phase d’enquête, il a été frappé sur tout le corps, y compris à la tête et la cage thoracique, jusqu’à en perdre connaissance. En 2003, il a eu une jambe cassée au terme d’un passage à tabac, mais toute assistance médicale lui a été refusée. Du fait des tortures et d’une grave tuberculose longtemps restée non traitée, le journaliste a perdu de nombreuses dents et une bonne partie de son ouïe.
Au cours d’une visite en 2014, l’épouse du journaliste Nina Bekjanova a constaté qu’il était sujet à des pics de douleur et une gêne permanente dus à une hernie de l’aine, qui s’est déclarée alors qu’il était employé en prison à la fabrication de briques. Muhammad Bekjanov se trouve dans un état d’épuisement physique et moral extrême.
Au moins huit autres journalistes sont actuellement emprisonnés du fait de leurs activités professionnelles en Ouzbékistan. De nombreux opposants politiques, défenseurs des droits de l’homme et autres représentant de la société civile croupissent également en prison, de même que des milliers d’individus arbitrairement accusés “d’extrémismes religieux”. La prolongation de la détention des prisonniers politiques sur la base de l’article 221 du code pénal est monnaie courante. Ces condamnations sont prononcées sur la base de faux témoignages, au mépris total du droit des prévenus à un procès équitable. Plusieurs prolongations de peine peuvent se succéder pour un même prisonnier, ce qui équivaut de fait à une condamnation à la perpétuité.
RSF et l’Association Droits de l’homme en Asie centrale adressent une copie de ce communiqué au rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et à son collègue en charge de la promotion et de la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression.